5 grandes affaires de dopage dans l’athlétisme

Dans le sport en général et dans l’athlétisme en particulier, le phénomène de dopage s’observe de plus en plus. En effet, dans le but d’améliorer leur performance, certains athlètes font recours à des produits interdits. Plusieurs scandales ont éclaboussé l’athlétisme, ces dernières années. Découvrez dans cet article, 5 grandes affaires de dopage dans l’athlétisme.

L’affaire Alberto Salazar

L’un des derniers scandales de dopage qu’a connu l’athlétisme, est l’affaire Alberto Salazar. C’est l’une des taches noires des derniers championnats du monde de Doha, au Qatar. Célèbre pour avoir mené le Britannique quadruple champion olympique et sextuple champion du monde Mo Farah au sommet, cet entraîneur a été suspendu pour 4 ans de toute activité d’entraînement, par l’agence américaine de lutte contre le dopage, et exclu des mondiaux de Doha. Sa suspension fait suite à une série d’enquêtes, qui a commencé depuis des années et qui porte surtout sur le projet Oregon. On reproche à l’entraîneur, des trafics de testostérone, des tentatives d’altération de preuves, des injections massives d’hormones à ses poulains, etc. La sanction est entrée en vigueur depuis le 1er octobre 2019, même si la mise en cause a exprimé son intention de contester la décision devant le TAS.

Le scandale Russe

C’est en 2014 que l’un des plus grands scandales de dopage concernant l’athlétisme, a été révélé au monde entier. Tout a commencé par une révélation du couple Yuliya Stepanova et Vitaliy, qui ont déclaré que tous les athlètes russes se dopaient systématiquement. Cette révélation amène d’abord l’IAAF à suspendre en novembre 2015, la fédération russe d’athlétisme et 4 000 athlètes du pays. Accusé d’être complice du scandale par les médias, le président de l’IAAF, Lamine Diack, va démissionner de son poste quelques jours plus tard. Le 21 janvier 2019, 42 athlètes russes seront autorisés à courir sous la bannière neutre, par le comité d’examen du dopage de l’IAAF. Toutefois, la suspension de la fédération russe a été maintenue, et même confirmée pour les championnats du monde d’athlétisme de Doha en 2019.

L’affaire Tyson Gay

Contrôlé positif à des stéroïdes anabolisants en juin 2013, le sprinter américain Tyson Gay a été suspendu pour un an par l’agence américaine antidopage, le 2 mai 2014, avec effet rétroactif et annulation de tous ses résultats depuis le 15 juillet 2012. Cette sanction va annuler plusieurs résultats de l’athlète, dont le plus important est sa médaille d’argent obtenu sur le relais 4×100 mètres au JO de Londres en 2012.

L’affaire Marion Jones

La star olympique des années 2000, a fait l’objet d’une enquête ouverte en 2004 par le Comité international olympique, suite à de nombreux soupçons. Lors des championnats d’athlétisme des États-Unis en 2006, elle a été contrôlée positive à l’EPO, mais sera blanchie par la suite, car l’analyse de l’échantillon « B » s’était révélée négative. Elle fera aussi l’objet d’une enquête de l’Agence américaine antidopage, pour son éventuelle implication dans le scandale de dopage lié au laboratoire Balco, dans laquelle sont impliqués deux conjoints de l’athlète. Mais, elle a toujours déclaré de n’avoir jamais pris de substances dopantes. Il a fallu attendre plusieurs années pour voir l’athlète avouer devant un tribunal américain, avoir pris des produits dopants, notamment lors de sa préparation pour les Jeux olympiques de 2000, lors desquels elle a remporté 5 médailles dont 3 en or et 2 en bronze. L’athlète sera par la suite obligée par le comité olympique américain, à rendre les médailles olympiques qu’elle a gagnées au JO de Sydney en 2000.

L’affaire Ben Johnson

Sacré champion sur les 100 m aux jeux de Séoul avec à l’appui un record du monde, le Canadien Ben Johnson va perdre sa médaille deux jours plus tard. Ayant découvert que l’athlète faisait usage de produits stéroïdes anabolisants, le Comité international olympique lui a retiré son titre. C’est le tout premier acte fort de la lutte antidopage. C’est cette affaire qui est la première véritable révélation de l’usage de drogues chez les sportifs